Il a fallu que Godard retrouve Godot pour que je le rencontre. Un rendez-vous manqué ? je ne le pense pas. Je n’avais pas prévu de lui consacrer un peu de mon temps. Les hommages posthumes ont au moins l’avantage, à défaut d’intéresser les défunts, d’attirer l’attention de ceux qui ne le sont pas. Une curiosité, une question, mais qui était ce Godard ? Je me souviens d’une vielle vague venue du temps où mes parents ne l’étaient pas encore. J’ai aimé les films de François Truffaut. Mais Godard…1
Il a fallu que Godard retrouve Godot pour que je le rencontre.
Un rendez-vous manqué ? je ne le pense pas.
Je n’avais pas prévu de lui consacrer un peu de mon temps.
Les hommages posthumes ont au moins l’avantage, à défaut d’intéresser les défunts, d’attirer l’attention de ceux qui ne le sont pas.
Une curiosité, une question, mais qui était ce Godard ?
Je me souviens d’une vielle vague venue du temps où mes parents ne l’étaient pas encore.
J’ai aimé les films de François Truffaut.
Mais Godard…
Non que je fus méprisant pour l’œuvre, juste distant.
La réputation ayant détourné mon regard d’un cinéma dit “intello-chiant” et d’un personnage aux contours incertains et au caractère compliqué.
Et ils ont passé “ le mépris”.
Par curiosité, j’ai regardé.
Et ce fut un choc.
Esthétique, pictural, colorimétrique, architectural.
J’ai eu l’idée de sampler l’image, l'emmener dans mon univers, sans jamais nuire à son réalisateur.
Ces études ont fait naître le projet :” en attendant Godard”