Le courroux
Comme ces tempêtes venues d’ailleurs.
Fantômes surgit du fond des âges.
Séismes remontant des profondeurs.
Dévastant tout sur leur passage.
Trop imprudent casse coup.
J’ai réveillé ton courroux.
Ignorant voyageur.
L’idiot amateur.
Nos monstres du passé
Se sont dégelés.
Nos fauves réveillés
Se sont goinfrés.
De nos peurs.
Mes erreurs.
Mes oublis.
Nos mépris.
Les vieilles cicatrices purulentes
Que je croyais guéries.
Sont toujours plaies béantes
Spectres juste tapis.
Imprudent pyromane
Rallumant les flammes.
Cris sueurs et larmes.
Bombe de napalm.
Terre de paix brulée.
Cœurs calcinés.
Fossé creusé.
Ne reste que regrets.
L'enfant a fait mumuse.
Cassé ma muse.
Transgressé le tabou.
Réveillé ton courroux
Une décennie de voyage.
Et tout part en cafouillage.
Le chemin est encore long
Qui nous libère vivants
Des ultimes relents
De nos vieilles positions.
Ajouté le
Reproductions, Impressions sur toile, Impression sur métal